DDT 2007 final : Rouler pluSSe pour gagner moinSSe
Le soleil effleure maintenant l'horizon sur la plages des Morillons, le vent tombe et la marée est à l'étale, tous les éléments s'accordent pour apaiser l'ambiance. Et pourtant, l'atmosphère est lourde. Installé devant l'écran géant pour matter l'invasion anglaise, je perçois, dans le paddock, des mouvements de troupes.
Alors que débute l'épreuve de nuit, les trois premiers du classement FFM accompagnés d'une cinquantaine (dix selon la police) de participants alpaguent Marc Fontan pour contester l'existence de cette base chrono secrète. Ce-dernier se braque, condamne le dialogue de manière autoritaire, la rébellion est étouffée dans l'oeuf.
Faut bien avouer que devant un tel rassemblement de motards aux grains, il faut avoir les couilles de ne pas se laisser démonter ! Les maladresses exprimées de la part des deux parties font toutefois ressortir un petit malaise. C'est dans ces moments là qu'il me prend des pensées lalanienne, d'enfiler une paire de cuissardes et de me coller la coiffe de Francis !
Ainsi, le doigt tendu et tremblant cherchant l'objectif de la caméra, je crierais à tous ces ronds de cuir, toutes ces instances dirigantes et bien pensantes, à tous ceux qui, à la moindre pensée de leur prochaine soirée mondaine, se tapent une érection, à tous ceux qui décident comment qu'on DOIGT rouler ; je leur crierai comment qu'ils doivent supporter leurs gènes pour en finir avec leurs mesures liberticides, je leur demanderai aussi de ne pas prendre les motards comme les accessoires d'un formidable bizzness (comme c'est le cas avec les chanteurs de la star'ac...) et enfin, s'ils ne nous accordent pas un peu de liberté de pensée "Pascal Obispo, Reims, octobre 2007", prenez garde à se qu'on ne se l'autorise pas par la force !!
Mais il ne fut rien de tout ça, tout le monde est retourné à son combat, (j'ai vu à un moment l'équipe de France nous regarder à travers l'écran, on a du les pertuber...), un gout d'amertume casse les envies de joie d'être là, la manière usitée pour nous faire continuer la fête ne fut pas la bonne. Ca nous a mis notre BB dans un état de stress avant le départ queue ça devenait palpable (mais on l'a pas fait). Finalement, une fois cette base chrono réalisée, certains la jugeront dangeureuse (que de l'épingle sur les deux derniers des huit kilométres de l'épreuve) et irons au tas comme notre cher Doddy, d'autres la trouveront fun (l'esprit rebelle de Kick, ayant décidé de tout faire à fond pour faire chier, s'est en fait bien amusé), ou bien encore incompréhensible !!!!
Il fallut veiller pour attendre nos deux compères du fond du classement (rapport à leur lamentable chute dans le mont Dore), heureusement, il y eu du passage dans notre stand pour nous soutiendre. on a même eu droit à un concert de Doddy (venu chercher réconfort à nos cotés ,krkrkrkr!) accompagné à la bouche par François Boss sous les applaudissements des Picarloux.
Aprés, ça a dégénéré, y'a Budo qui s'est pris pour un éléphant d'asie et qui voulait abattre les palmiers sur la jetée, bref, du grand n'importe quoi, mais zavec de la joie tout de même. Aprés une p'tite nuit, les objectifs de la dernière matinée sont presque clairs (déjà,le temps passe si vite, j'vous dirais bien les impressions queue ce DDT procure quand tu com...). Pendant que nos lascards s'échinent à abattre les derniers motards d'élevage survivants, je pars faire les courses avec Didier et Edith pour acceuillir comme il se doigt les Bitumeurs.
On a trouvé de bien mignones boutiques aux grains pour faire nos achats, et ainsi préparer le banquet à la gloire du team. Une fois de plus au complet, on se congratule en buvant du rouge, bouffant des merguez, crachant des cacahuétes lors de rires trop gras, sans oublier de faire des rototos avec de la mousse au coin des lévres. L'aprés-midi est coupée par la remise des coupes, nous saluons chaleureusement celle de Vero qui une fois de plus à fait triumpher le bien sur le male !
Aprés, on est retourné plier les gaules, en profitant une dernière fois de cette ambiance paddock si chaleureuse, voire si exotique quand Mr Curtas décide d'y mettre le feu ! Mais il faut bien se résoudre à partir, car demain, c'est le quotidien qui reprend ses droits (mais pas nos souvenirs). Je sens d'ici les difficultés qui m'attendent pour finir cette derniére news. Bisous les poteaux, on s'est quand même bien marré sur cette putain de sacrée course.
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